L’importance du contexte immédiat sur la présence d’escargots
Pour chaque observation, les utilisateurs décrivent la zone dans laquelle ils se trouvent. Il s’agit de mentionner la présence ou l’absence de certains aménagements : chemins pavés, bassins, parterres de fleurs… ; ainsi que de certaines variétés de plantes : orties, ronces, géraniums… L’ensemble de ces caractéristiques permet de bien représenter la diversité des espaces étudiés par nos participants. A partir de ces informations, les zones ayant le plus de points communs sont regroupées. Ainsi, trois types d’espaces avec des tendances associées (abondance et diversité des mollusques) ont été mis en évidence.
Le premier groupe rassemble des zones très aménagées avec des bassins, des parterres de fleurs et des chemins pavés. Elles sont souvent associées à un entretien régulier de la pelouse et à l’utilisation d’intrants : ce sont des jardins d’ornements. L’abondance de mollusques dans ces jardins est la plus faible, tout comme le nombre de groupes morphologiques.
La deuxième classe est constituée de jardins moins urbanisés. Ils comportent des chemins pavés et des parterres de fleurs, mais aussi des plantes sauvages : orties, ronces et lierre. Cette classe correspond aux jardins potagers, qui ont tendance à attirer le plus de mollusques, appartenant à plusieurs groupes morphologiques différents.
Le dernier type d’espace correspond aux jardins peu ou pas aménagés. Ils peuvent être de grandes zones non entretenues avec des plantes sauvages, ou bien de petits jardins urbains où la pelouse est tondue régulièrement. On y trouve une abondance de mollusques intermédiaire mais d’une diversité plutôt faible.