Algues brunes et bigorneaux

Depuis une vingtaine d’années la quantité d’algues brunes semble diminuer en certains points du l. Les algues brunes que nous étudions sont alors remplacées par des huîtres, des moules, ou encore des patelles. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer cette disparition : le changement climatique, le nombre de visiteurs croissants sur le bord de mer, les pollutions, des es invasives qui empêchent le développement des algues brunes, la prolifération de certains herbivores, comme les patelles... Grâce à vos observations, les scientifiques de Planète Mer et du Muséum national d’Histoire naturelle, essayeront de répondre à ces interrogations !

 

 

Titre pour la séquence "Étapes"
Comment participer ?
Etapes
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Étape n°1 : Découvrez le protocole algues brunes et bigorneaux
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Visionner la vidéo de présentation :

 

Le principe du protocole :

  • Photographiez le haut de l’estran. Commencez par demander à vos élèves de photographier le haut de l’estran en direction de la mer. Descendez ensuite vers l’océan, faites leur observer les différentes ceintures algales et leur succession.
    Attention : dans certains cas, les ceintures peuvent être imbriquées les unes aux autres. On peut discerner les différentes es d’algues par leurs variétés de formes et de couleurs.
    Dans ce protocole, on dénombre jusqu’à 6 espèces d’algues brunes. Au fur et à mesure de votre descente vers la mer, demandez à vos élèves de compléter la fiche de terrain en indiquant les algues observées. Arrivés en bas de l’estran, faites une seconde photographie du bas de l’estran vers le haut de la plage.

  • Relevez les espèces dans un quadrat. Placez ensuite vos élèves dans la ou les ceintures algales que vous aurez choisies. Sachez que l’objectif de cette étude est d’avoir le plus d’informations possible par ceinture. Le traitement statistique des données devient significatif à partir de 30 observations. Il est donc préférable, sur le même site, de faire observer la même ceinture de manière à obtenir rapidement ce quota de 30 observations par ceinture.
    Une fois la ceinture choisie, chaque groupe d’élèves lance son quadrat sur les algues et commence à compter tous les es vivants qui s’y trouvent. Les élèves devront ensuite photographier un spécimen de chaque espèce : pensez à vérifier la qualité des photos avant de retirer le quadrat !

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Étape n°2 : Téléchargez le livret de participation
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Pour participer, vous aurez besoin des documents suivants :

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Étape n°3 : Préparez et planifiez votre sortie sur l'estran
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Quand participer ?

Vous pouvez participer à ce protocole et nous transmettre vos données tout au long de l’année. La participation sera cependant plus agréable à partir du mois d’avril par une journée ensoleillée !

Que prévoir avant ?

Préparez votre sortie :

Localisez un n rocheux où les ceintures algales sont diversifiées et faciles d’accès à marée basse. Toutes les ceintures indiquées sur les fiches d’observation ne seront pas forcement représentées sur le terrain : ce n’est pas un problème.
Réalisez vos sorties à marée basse (horaires des marées sur www.maree.info). Par mesure de sécurité, commencez vos observations une heure avant la marée basse et terminez-les au maximum une heure après la basse mer.
Enfin, pensez à imprimer vos étiquettes pour la prise de photos (voir la dernière fiche du livret).

Préparez vos élèves : 

Pour que les scientifiques puissent analyser vos données, vos photos doivent être exploitables. Nous vous conseillons d’entraîner vos élèves à utiliser un appareil photo en mode macro. Sans cela, les informations recueillies ne permettront aucune interprétation scientifique.
De plus, n’hésitez pas à collectionner des coquilles vides. Vous pourrez ainsi familiariser vos élèves à la détermination en classe : la séance sur le terrain n’en sera que plus facile ! Vous pouvez également utiliser les quiz photos disponibles sur notre site.

Le matériel nécessaire (par groupe de 3-4 élèves)

  • un appareil photo (avec mode macro) ;
  • un quadrat de 33 cm de côté ;
  • 1 livret de participation ;
  • les étiquettes avec le nom des es (à utiliser lors de la prise de photos) ;
  • de quoi écrire.

 

Quelques précisions sur le protocole

Concernant la case ceinture « roche non recouverte d’algues brunes »
Les quadrats étant lancés aléatoirement, il est possible qu’ils tombent sur une zone où les algues brunes ne sont pas dominantes mais plutôt sur de la roche nue ou d’autres algues (rouges par exemple). On se trouve alors dans des conditions « aux frontières  », c’est-à-dire que les espèces de es que vous identifierez se retrouveront en limite de ceinture. Ces observations fournissent des informations supplémentaires essentielles et permettent une complémentarité dans l’étude des relations habitats/espèces.
Il se peut aussi que le quadrat tombe sur une roche quasi nue mais dans une ceinture clairement identifiée. Ne déplacez pas le quadrat !
Dans ces deux cas de figure, faites renseigner les gastéropodes identifiés dans la colonne «  Autres observations  ».

Coquillage inconnu ?
Si certaines espèces ne sont pas clairement identifiées, il est important d’envoyer les photos pour que les scientifiques se chargent de leur détermination.

Ne pas prospecter dans les retenues d’eau
Les flaques d’eau constituent des es aux conditions environnementales bien particulières (humectation permanente des espèces, forte variation de la température de l’eau). Ainsi, elles ne sont pas étudiées dans le cadre du programme.

C’est quoi un estran ?
L’estran correspond à la partie du l qui est immergée à marée haute et qui se découvre lors de la marée basse. Cette partie du littoral occupe la zone médiolittorale, zone de balancement des marées. C’est un espace intermédiaire entre le milieu marin et le milieu terrestre, soumise à d’importants stress dus au changement constant des paramètres physiques qui le définissent : salinité, durée d’exondation, température, etc.
L’estran peut être de plusieurs natures : sableux, graveleux ou encore rocheux.
C’est ce dernier type d’estran que nous vous proposons d’étudier.

C’est quoi un quadrat ?
Le quadrat est un carré (ou une autre forme
à quatre côtés), d’une surface prédéfinie. Il est en métal, en bois ou en plastique. On l’utilise en écologie pour faire des inventaires.
Dans notre cas c’est un carré qui mesure 33 cm de côté. Vous pouvez le fabriquer avec quatre tubes en PVC reliés par une ficelle.

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Étape n°4 : Identifiez et envoyez vos données
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Quelques informations sur la détermination des escargots et des limaces

BioLit s'intéresse à 6 espèces d'algues brunes et à 19 es de es. Dans le livret de participation, plusieurs outils sont à votre disposition pour vous permettre d’apprendre à reconnaître et à différencier les espèces.

Saisir vos données

L'envoi de vos observations aux chercheurs est très rapide et ne devrait vous prendre que quelques minutes !

Avant de nous dire quelles espèces ont été vues, il faudra commencer par décrire l'environnement dans lequel vous avez réalisé vos observations : êtes vous en n ou rural ? des produits phytosanitaires ont-ils été utilisés ? Toutes ces informations sont susceptibles d’expliquer la répartition des êtres vivants observés. Cette description de l’environnement proche est appelée "Zone d’observation". Cette étape peut être faite avant la séance avec les élèves et ne sera demandée qu'une seule fois.

Pour vous permettre de préparer la création de vos zones d’observations, voici une liste des informations qui vous seront demandées.

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Étape n°5 : Et plus si vous le souhaitez !
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En mettant en place ce protocole, vous permettrez à vos élèves de découvrir, sur le terrain, une partie de la biodiversité présente en bord de mer. Mais vous pouvez aller encore plus loin  !

Ainsi, en amont de la participation, vous pouvez faire réfléchir vos élèves à l’importance du respect du protocole. L’objectif est qu’ils comprennent que la standardisation induite par un protocole permet aux scientifiques de comparer les observations réalisées à un point A à celle d’un point B : la durée d’observation, la méthode d’observation sont les mêmes quels que soient l’endroit ou l’observateur. Outre le protocole qui doit être scrupuleusement respecté, les élèves comprennent la nécessité pour les chercheurs d’avoir de nombreuses données dans l’espace mais aussi dans le temps.

Après avoir participé, vous pourrez utiliser les résultats disponibles sur le site pour, par exemple, comparer la richesse et la biodiversité de votre plage à celle d’autres ns. Vous pouvez également réaliser des graphiques représentant les es présentes selon les algues étudiées.

Protocole

Protocole biolit : Biolit junior