Qu'est-ce que la biodiversité urbaine ?

Des espèces qui peuplent les villes :

Pour commencer, voici une interview de Nathalie Machon, professeure au Muséum national d'Histoire naturelle, qui répond aux questions d'élèves sur les plantes sauvages.

Des espèces domestiques

Partout dans le monde, les plantes et les animaux qui cohabitent avec les humains dans les villes sont à peu près les mêmes. Certaines Ensemble des individus qui peuvent se reproduire entre eux et dont les descendants pourront également se reproduire. es sont choyées, cultivées, domestiquées et trouvent toute leur place en ville. Les citadins les ont choisies et sélectionnées : chats, chiens, perruches... pour leur tenir compagnie ; géraniums, arbres à papillons... pour Organe reproducteur de certains végétaux (angiospermes). Elles sont composées de pièces protectrices (pétales, sépales) et de pièces reproductrices mâles (étamines) et femelles (pistil). rir leurs balcons ou leurs jardins ; platanes, marronniers d’Inde… pour verdir leurs avenues.

Des espèces sauvages

D’autres espèces profitent de la présence de l’humain à son insu ; elles trouvent auprès des citadins le gîte, le couvert et même les moyens de transport. La forte concentration humaine produisant des volumes de déchets considérables nourrit cette biodiversité urbaine qui peut parfois former des

Ensemble des individus d’une même espèce vivant dans une zone délimitée.

ns importantes de rats, de blattes, d’orties, par exemple. Les véhicules, les semelles des chaussures, le bas des pantalons ou les poils des balayeuses sont autant de Elément qui véhicule quelque chose. rs de déplacement pour les La graine est contenue dans un fruit et résulte de la fécondation d’un ovule par un grain de pollen. Elle contient l’embryon et les différentes structures associées pour le protéger et le nourrir. Après dispersion et germination, elle donnera une nouvelle plante. es des plantes. Les espèces les plus sensibles, qui ne supportent pas l’agitation humaine se maintiennent en ville dans les boisements peu fréquentés, les cimetières, ou encore les berges de cours d’eau difficilement accessibles.

Plusieurs de ces espèces, les arbres à papillons ou les perruches, par exemple, proviennent d’espèces domestiques si bien acclimatées au Zone située à l’intérieur des villes. n qu’elles se sont « échappées » des jardins et des maisons pour s’installer dans d’autres espaces de la ville et former des populations sauvages. Ce sont les espèces férales.

Les plantes profitent de tous les Petits espaces vides entre les parties de quelque chose (d’un mur, d’un trottoir…) où les plantes peuvent « pousser ». s pour s’installer, elles sont abondantes en ville et rendent de nombreux services. Quelques unes, souvent les plus jolies, sont connues et appréciées : les pâquerettes, les coquelicots... mais, la plupart restent inconnues des citadins.